L’ADN circulant : un biomarqueur prédictif de réponse à l’immunothérapie ?
Contexte
L’immunothérapie est en pleine expansion aujourd’hui en cancérologie, la sélection des patients bénéficiant réellement de cette thérapeutique est un enjeu majeur. Les marqueurs tumoraux faits en immunohistochimie [PD-1 et PD-L1] sont peu robustes, il est donc judicieux de rechercher du côté de l’ADN circulant pour sélectionner les patients à mettre sous inhibiteur de checkpoint immunitaire [ICI].
Objectifs
Ce commentaire a pour premier objectif de comprendre l’intérêt reconnu de l’ADN circulant en oncologie. Et dans un second temps de visualiser les voies de recherche concernant l’ADN circulant comme biomarqueur prédictif de la réponse à l’immunothérapie via l’analyse du statut microsatellitaire et de la charge mutationnelle [CM] tumorale.
Résultats
L’ADN circulant tumoral [ADNct] a une valeur pronostique validée tandis que la valeur prédictive reste plus débattue. Le travail sur la cinétique en cours de traitement de cet ADNct paraît prometteur mais reste encore à affiner. De manière plus spécifique aux ICI, l’ADNct pourra bientôt prédire la réponse tumorale en sélectionnant les patients porteurs d’une tumeur MSI ou ayant une CM élevée avec de nombreuses techniques en cours de développement. Ce travail sur l’ADN circulant permettra à l’avenir de s’affranchir de l’hétéro généité tumorale et également de surveiller un éventuel changement dans le temps du statut MSI.
Conclusion
L’ADNct a déjà trouvé sa place dans certaines indications en oncologie et a encore de nombreux avantages à nous révéler pour utiliser au mieux l’immunothérapie, notamment grâce au « MSI circulant ».